L’oncologie en médecine vétérinaire

Grâce aux progrès en médecine vétérinaire et à un meilleur accès aux soins, la durée de vie des animaux continue d’augmenter.

En 2012, l’European Society of Veterinary Oncology (ESVONC) déclarait qu’1 chien sur 4 et 1 chat sur 6 développeront des cancers durant leurs vies. Environ 50% des chiens âgés de plus de 10 ans mourront de troubles liés aux cancers.

Comme les propriétaires d’animaux sont plus sensibles à la qualité de vie de leurs bêtes, environ 29% des chiens sont euthanasiés suite à la présence d’une tumeur (ENVN, 2013).

LES TUMEURS CUTANÉES CHEZ LES ANIMAUX

Selon des études, 35% des tumeurs sur les chiens sont des tumeurs cutanées (ENVN, 2013).

Voici quelques exemples de tumeurs cutanées :

  • Sarcoïde (équidés)
  • Carcinome épidermoïde (chat)
  • Mastocytome (chien)
  • Mélanome (chat, chien)
  • Fibrosarcome (chat, chien)
  • Lymphome (chat)
  • Carcinome de l’anus (chien)
  • Fibromatoses (chien)
  • Tumeur vénérienne transmissible canine (chien)

LES TRAITEMENTS ANTICANCÉREUX EN MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Le choix du traitement dépend :

  • Des caractéristiques de la tumeur : grade histologique, localisation, classification TNM, etc.
  • Du développement de la maladie (présence de ganglions lymphatiques et autres localisations)
  • Des caractéristiques de l’animal : état général
  • De l’endroit du traitement, budget, etc.

LA CHIRURGIE

Un examen local de la progression des lésions tumorales est essentiel dans le traitement des tissus cancéreux. La chirurgie reste la principale arme dans la lutte contre le cancer. Cependant, cette thérapie n’est pas toujours possible à cause de la localisation ou la taille de la tumeur.

LA CHIMIOTHÉRAPIE

Tous les agents antimitotiques ont un effet toxique sur la prolifération des cellules ; ils empêchent la prolifération des cellules en perturbant la synthèse de l’ADN ou la migration chromosomique, et/ou perturbe la fonction cellulaire (modification de l’acide ribonucléique et du métabolisme des protéines).

C’est pourquoi, les cellules plus sensibles au traitement anticancéreux sont des cellules en division (principalement des cellules tumorales) et des cellules à division rapide (principalement les cellules souches de l’épithélium intestinal et hématopoïétiques).

Lorsque de la récurrence intervient après le traitement, les tumeurs sont souvent plus invasives. Différentes sortes de mécanismes de réponse intrinsèque au traitement chimiothérapeutique se mettent en place dans certaines cellules tumorales, telles qu’une plus grande conjugaison et élimination, un changement de cible, destruction de la chimiothérapie, etc.

LA RADIOTHÉRAPIE

Différentes techniques existent : la radiothérapie externe ou la curiethérapie (injections de radioéléments).

La radiothérapie peut guérir les sarcomes, les mastocytomes, l’épulis acanthomateux, les adénocarcinomes des cavités nasales, et les adénocarcinomes des glandes anales. Elle peut également être utilisée pour les hémangiopéricytomes, les fibrohistiocytomes malins, les neurofibrosarcomes, les schwannomes, les carcinomes mammaires ou de la thyroïde, les carcinomes épidermoïdes et les mélanomes malins.

Les résultats de la radiothérapie varient selon les tumeurs, en fonction de l’histologie. Par exemple, les sarcomes seraient moins sensibles à la radiothérapie.

La radiothérapie est un traitement coûteux et tous les hôpitaux ne la proposent pas.

Cependant, il existe des situations où ces traitements sont inefficaces ou inadaptés. Une nouvelle approche, efficace, sélective, peu coûteuse, et – dans le meilleur des cas – facile à appliquer, serait idéale.

C’est là que l’électrochimiothérapie intervient.

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